3 clés pour Comprendre le consentement

Dans toutes les phases où le toucher est en jeu, le consentement est un accord explicite et verbalisé entre les deux personnes impliquées.

Le consentement se développe de plus en plus spécialement dans la jeune génération. Ils ont compris que le respect de soi passe par le respect de l’Autre. Les vieux couples n’ont pas vécu avec cette clairvoyance. Chez certains couples le consentement n’a-t-il d’ailleurs jamais existé ?

Voici 3 clés simples pour comprendre et appliquer le consentement

1-NE PAS FAIRE DE SUPPOSITION (accord Toltèque)

En terme très simple, le consentement c’est juste de s’assurer que ce que j’ai envie de faire est consenti par l’autre personne.

Est-ce que je peux ….?

OUI tu peux

Parfois, c’est pas aussi clair de savoir ce qu’on veut. Je sais ce dont je n’ai pas envie sans trop savoir ce dont j’ai envie.

Je peux dire non et prendre un temps pour ressentir ce dont j’ai envie. C’est le NON lumineux. Je dis non à ce qui est proposé, je prends un temps et je propose une alternative. L’autre accepte ou revoit à nouveau. Ca peut donner des échanges assez ludiques et rigolos qui détendent l’atmosphère. Il peut y avoir des ajustements jusqu’à ce que les deux soient ok pour faire ce qui a été conclu.

Est-ce que je peux ….?

Non, ça je ne veux pas MAIS TU PEUX FAIRE CA

OK, je veux bien.

2- JE DIS CE QUE JE FAIS ET JE FAIS CE QUE JE DIS

Faire ce qui a été décidé c’est entrer dans la roue du consentement. Tout est organisé pour que la confiance, la sécurité et le plaisir jouent ensemble.

Une erreur de débutant serait de faire autre chose dans le but de « faire plaisir » à l’Autre. Dans la réalité inconsciente, ce n’est pas à l’Autre que je fais plaisir mais bien à moi, c’est pour cela que je ne l’exprime pas par « peur » que ma demande soit rejetée d’un non.

La confiance met du temps à se bâtir. Rester dans ce qui a été consenti est le gage d’une sécurité pour celui qui reçoit. Il peut alors se laisser aller à ce qui vient. Le plaisir est à ce moment là pur.

3- Je suis conscient.e de tout ce qui vient dans l’ici et maintenant

Vouloir autre chose, que ce qui a été consenti au préalable, est un stratagème de l’EGO1. Il n’y a que lui pour vouloir autre chose que ce qui est présenté dans l’instant. Pourquoi ? et bien l’EGO2 n’a pas d’emprise dans le moment présent car il n’existe plus. C’est un espace où l’âme s’exprime, où la créativité apparait, où les énergies circulent, où je suis conscient.e de tout ce qui arrive au dedans et tout autour de moi. Je n’ai besoin de ne rien faire hormis recevoir. Ou bien je n’ai besoin que de donner. Il n’existe plus de « Et si je fais ça, ça sera mieux pour lui/elle…  »

Lorsqu’un geste n’est pas adéquate, je l’exprime et je fais rectifier. Je suis responsable de ce que je ressens et j’exprime ce qui est bon pour moi.

Chacun est responsable :

l’un de ses gestes,

l’autre de ses ressentis.

Grâce au consentement, j’ai tout un champ de possible, une liberté d’actions. Je me laisse traverser par la GRÂCE, la grâce de donner ou la grâce de recevoir.

Je suis.


EGO1 et EGO2: Explications ce qu’est l’EGO pour moi dans deux articles différents.

L’amour inconditionnel, qu’est-ce que c’est ?

En spiritualité, on parle de plus en plus d’amour inconditionnel. Mais comment se définit-il, pourquoi aime-t-on conditionnellement, comment faire pour ressentir cet amour inconditionnel ?

Depuis l’enfance, chacun a appris à être aimer avec des conditions. Don Miguel Ruiz dans son best seller « Les 4 Accords Toltèques » l’explique très bien, « nous aimons les autres et les autres nous aiment en posant des conditions ». Nous interprétons les comportements de nos parents comme des vérités. Nous apprenons les codes liés à notre culture, notre famille etc… par la répétition. Nous apprenons à nous comporter en société par rapport aux codes que nous avons appris. Nous comprenons rapidement que nous sommes aimés pour ce que nous faisons et moins pour ce que nous sommes. C’est donc « naturellement » inconsciemment que nait notre plus grande addiction : le regard de l’autre.

L’amour inconditionnel c’est aimer de manière entière et totale

L’amour inconditionnel c’est aimer ce qui n’est pas aimable. AIMER c’est accepter la personne pour ce qu’elle est et non comme on voudrait qu’elle soit, et non pour combler un manque en nous.

L’amour inconditionnel se rencontre quand un enfant vient de naître. Ce sentiment d’Amour avec un grand A, incroyable, immense, indescriptible se déploie dans tout notre être. On découvre alors, qu’on est capable d’aimer quelqu’un sans rien attendre en retour, rien…

Quand on a la chance d’avoir le coup de foudre pour quelqu’un et qu’on tombe amoureux, on retrouve cette même béatitude. Les hormones du bonheur distillées par notre cerveau nous font le même effet ! parfois, cela dure et parfois non …

Et pourquoi ça ne dure pas ? toujours pareil à cause de nos conditionnements liés à notre éducation, aux expériences de vie, de nos croyances limitantes, du regard des autres…

Pourquoi aime-ton avec des conditions ?

Dès notre arrivée au monde nous arrivons déjà avec des traumatismes liés aux neufs mois de grossesse, à l’accouchement et pour ceux qui y croient aux traumatismes liés aux vies antérieures. Ces traumatismes qui sont plus des blessures sont activées dans l’enfance par l’éducation que nous recevons et par les expériences que nous avons, bonnes comme mauvaises. Lise Bourbeau en parle très bien dans son livre « Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même ». A chaque fois que nos parents (dans un 1er temps) sont en colère ou expriment une émotion désagréable, instinctivement nous mettons un masque pour nous protéger et adoptons une posture pour se faire aimer. Ça commence avec nos parents et cela se poursuit avec la maitresse à l’école, la nounou, bref toutes les personnes ayant eues un impact dans notre éducation. Ce qui fait qu’à l’âge adulte, nous avons 5 kms de masques (le moi adapté) qui nous éloigne de notre véritable être (le moi supérieur).

Toutes les expériences que nous vivons dans notre vie d’adultes sont créées par la vie pour guérir/panser ces blessures ouvertes depuis très longtemps.

Comment faire pour aimer (s’aimer?) inconditionnellement ?

La clé est l’amour de soi. Aimer chaque partie de soi, je parle du physique et aussi du mental.

La première chose à faire c’est Arrêter de s’infliger des « Mais quel-le con-ne !  » ou encore « Je suis moche… » « J’aime pas mes fesses » « J’ai un gros ventre » ou « Je me trouve trop gros-se » « Je ne me sens pas intelligent-e » … Toutes sortent d’injonctions qu’on a entendues ou qu’on a interprétées étant petit-e et qu’on valide comme vraies …

Arrêter de se comparer aux autres. « Elle est plus ceci ou cela » ou « Il va trouver que je suis trop ceci ou pas assez cela » et blablabla et blablabla….

On est tous différents et heureusement d’ailleurs ! On ne peut pas demander à l’autre de nous aimer si nous ne nous aimons pas nous-même.

On fait ce qu’on peut avec les outils qu’on a. S’aimer dans son entièreté demande d’aller regarder les pans de soi les moins aimables ceux dont on a honte, dont on a peur peut-être. Ca demande du courage et c’est parfois difficile, désagréable d’affronter son ombre. Quand on verse de l’eau dans un verre avec au fond du verre de la terre, l’eau est boueuse pendant un temps, le temps de faire remonter la terre à la surface et qu’elle s’évacue naturellement en dehors du verre.

Mon job est est de tracer un chemin sécurisant pour avancer vers son moi supérieur, d’accompagner, et de mettre en lumière ces pans d’ombre de soi oubliés, refoulés.

L’impossible d’aujourd’hui est le possible de demain.